Il n'y a plus que les ombres qui survivent.
Nous ne changerons pas. Nous serons toujours ces spectres qui subissent la pression de la vague. Des vas et vient continuels qui prennent leur force pour s'écraser sur nous. Nous sommes nés comme ça, désespérément détruits par la vie; on parle de gènes plus petits, malformation de l'encéphale. Détritus de la société, nous vivons l'imperfection en nous imperfectuonnant nous même. Victimes d'un monde qui n'est pas le notre, victimes de la vie qui ne nous aime pas. La vague, encore, elle se brise sur nos corps imparfaits. Elle prend tout son élan et nous essayons de la combattre.
J'ai bu jusqu'à n'en plus pouvoir. J'aimerai être capable de t'aimer mais bordel je te refuse, je ne peux pas. Il fait si beau aujourd'hui. Mes yeux pleurent tout seuls. Je voudrai trouver quelque chose à fumer. Seul les forts réussissent, les faibles, comme moi, échouent. Je ne suis plus heureuse avec toi, j'ai mal au ventre; je sais que ça ne suffit pas. Je me sens, morte. Vous ne me connaissez pas et pourtant ça fait deux putains d'années qu'on est toujours ensembles. Je me déteste. Ce soir, je veux voler parmi les étoiles.
Il fume trop, il boit trop; il ne mourra pas bien vieux.
Disparaître, je suis née avec les mauvais gênes.
Il y a cette putain de fatalité. Vous fumez parce que ça vous plait, je fume pour crever. Je n'ai franchement plus peur, plus peur de rien. Je prendrai le train et partirai dans le sud, mettre les pieds dans les rivières, et tu seras avec moi, on s'en ira,
on partira...
ertiarapsid
Alis volat propriis
Lundi 11 avril 2011 à 12:53
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